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 Apple milite contre les DRMs ? la bonne blague !

Note : 3/5 (79 notes)

 

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On peut dire que ça aura fait causer... Apple se retrouve depuis quelques semaines attaqué de toute part. A la fois par les consommateurs qui refusent les DRMs, par les plateformes de vente en ligne qui veulent pouvoir vendre du DRM Fairplay pour être compatible avec l'iPod, par les majors qui veulent que les DRMs soient compatibles avec tous les lecteurs.

Apple se devait donc de réagir face à ce grondement incessant. C'est chose faite avec cette lettre ouverte de Steve Jobs lui-même. Les produits d'Apple sont très bien, mais décidément, je n'aime pas leur technique marketing. Voici donc une lettre pleine d'hypocrisie, tenant tant bien que mal d'inverser la vapeur... Explications.

Tout d'abord, il commence par rappeler que Apple ne voulait pas des DRMs au départ et que c'est uniquement les majors qui l'ont forcé à l'implémenter. Dans sa lettre, il présente trois voies possibles pour l'avenir.

1. Un blocage complet de la situation, les trois protagonistes principaux (Apple, Sony, Microsoft) restant campés sur leurs positions. C'est la pire solution, aussi bien pour les consommateurs, que pour les majors, que pour Apple lui-même. Ben oui, les faibles progression de vente de 2006 sur la musique numérique ont bien montré que le modèle actuel a atteint ses limites. Ce sont surtout ceux qui sont susceptibles de gagner de l'argent via ce biais pour qui ça pose problème...

2. Le partage des technologies DRM au titre de l'interopérabilité. Apple est résolument contre car cela conduirait à la fin de la sécurité de leur système. D'une part, c'est faux. Tous les systèmes ont été cassés, que ce soit celui d'Apple, celui de Microsoft qui est licencié à qui veut ou même le DeCSS des DVDs qui se retrouvent dans tous les lecteurs de DVD. La sécurité du système est complètement illusoire. Et tout le monde le sait. D'autre part, ce sont les majors qui réclament les DRMs et les majors qui réclament l'interopérabilité, si Apple n'en a vraiment rien à faire de son DRM, il n'a qu'à appliquer ce que demande les majors et tout est pour le mieux. En quoi Apple est-il intéressé par la sécurité de son système ?

3. Et enfin un abandon pur et simple des DRMs qui n'ont pas rempli leur rôle (empêcher le piratage). Ca s'appelle retourner sa chemise au moment où le bouillon commence à prendre feu. Je rappellerais juste qu'Apple France a fait un communiqué officiel décembre dernier auprès des députés pour que le principe de la licence globale soit supprimé, avec une menace à peine voilée de se retirer du marché si ce n'était pas fait, pour la raison que cela revenait à officialiser le piratage. Steve Jobs n'est-il pas en train de dire exactement l'inverse dans cette lettre : Que finalement, le piratage n'étant pas enrayé, autant le laisser continuer et vendre directement du mp3.

Enfin, pour se dédouaner encore un peu plus, Apple insiste en indiquant que Apple n'est pas le grand méchant, mais qu'il faut plutôt insister auprès des majors pour voir le changement se réaliser.

Heureusement, la Norvège n'est pas dupe et une contre lettre ouverte a été envoyé peu de temps après indiquant à Apple que, jusqu'à preuve du contraire, c'est Apple qui vend des morceaux de musique aux consommateurs, s'il n'est pas content, il peut toujours rompre son contrat avec les majors... Merci la Norvège.

Bref, ça sent de plus en plus le brûlé pour les DRMs...

Le communiqué officiel d'Apple.
Des articles sur le sujet chez PC INpact, chez Ratiatum, chez LinuxFR et la réponse de la Norvège.


Commentaires

Hmmm, lecture partiale

Je trouve que ta lecture de la lettre de job est trop unilatérale, dans le sens "Apple est le gros vilain, ca ne peut être qu'une machination diabolique".

Sur ton point 2, je n'ai pas compris la même chose que toi: Apple dit qu'ils sont contre confier FairPlay en license à d'autres acteurs, car ils ont des engagements contractuels avec les majors qui les engagent à réparer les crackages dans un délai minimal. Licencer FairPlay veut dire que Apple ne contrôle plus tout, et peut se retrouver en défaut de contrat de la faute d'un partenaire. Cet argument est peut-être un prétexte, mais il se comprend. En plus ta contradiction est une erreur de logique:

La proposition que tu attribues (faussement à mon sens) à Apple:

"Apple est résolument contre l'interopérabilité de FairPlay car cela conduirait à la fin de la sécurité de leur système"

N'est pas contredite par ta proposition:

"Tous les systèmes ont été cassés"

Au contraire, je dirais que ta proposition renforce la précédente: déjà que FairPlay a été cassé sans license, il risque encore plus de se faire casser si on le licencie (ce qui est évident).

Apple n'a pas dit non plus qu'ils n'ont rien à faire de leur DRM, bien au contraire. Je ne sais pas où tu as pu comprendre cela.

Sur ton point 3, je ne suis pas convaincu non plus. Le fait est que JE NE SAIS PAS si Steve Jobs a été un jour en faveur des DRM, et donc si vraiment il retourne sa chemise. Mais je pense que cela n'a aucune importance (d'ailleurs seul les imbéciles ne changent jamais d'avis). Par contre JE SAIS que Apple n'aurait jamais pu faire ce qu'ils ont fait SANS DRM. Et qu'ont il fait?

Ils ont clairement bouleversé les convictions de tout le monde sur la distribution de musique (cf l'époque de Kazaa).

1- Ils ont convaincu les majors d'accepter une distribution électronique légale de leur musique
2- Ils ont prouvé qu'il existe un alternative économiquement viable au piratage peer to peer
3- Ils ont prouvé que des gens préfèrent payer de la musique pour la posséder légalement que se la procurer gratuitement mais illégalement (MEME avec des DRM).
4- Ils ont préparé le terrain qui conduira au renoncement aux DRM.

Et maintenant ils proposent d'abandonner FairPlay? Mais la seule bonne réaction est la suivante:

CHICHE!

Il faut les prendre au mot. Et convaincre les majors, car c'est quand même eux les propriétaires des droits qui décident.

Et non le message d'Apple n'est pas du tout "le piratage n'étant pas enrayé, autant le laisser continuer et vendre directement du mp3", mais plutôt: "nous avons prouvé que les gens sont prêts à payer, et comme les DRM n'ont pas arrêté le piratage, abandonnons les DRMs, cela sera mieux pour tout le monde".

Et moi, je critique la Norvège, qui se trompe de cible. Dans leur procès, Apple est pris entre le marteau et l'enclume. Ils n'ont pas le pouvoir d'abandonner les DRMs sur les morceaux qu'ils vendent: ils n'en ont pas le droit (contractuellement). Et dire que Apple peut rompre son contrat avec les Majors, c'est d'un ridicule total.

Je voudrais aussi faire remarquer que le système d'Apple est le plus interopérable de tous les systèmes DRMs:

1- Les iPods savent jouer de la musique sans DRM
2- La musique vendue par Apple peut être débarassée de ses DRMs légalement, après quoi elle est installable sur n'importe quel baladeur numérique. Comment? Apple le dit: il suffit de la graver sur CD.
3- Tout fonctionne sur Mac ET PC

Jusqu'à preuve du contraire, aucun autre système (en particulier ceux proposés par Microsoft) n'est aussi souple et interopérable.

Alors certes, cela n'est pas encore assez. C'est encore trop gênant pour les utilisateurs. Et Linux n'est pas supporté. Mais pourquoi ne pas taper sur ceux qui font pire? Parce qu'ils ont moins de parts de marché? Un peu facile non?

Pour finir, je ne fais pas d'angélisme. Certes je crois que Apple est plutôt sincère dans cette lettre, mais je ne me cache pas de leur motivation, qui est purement business: si effectivement les DRMs étaient abandonnés, ce serait tout bénéfice pour eux, maintenant qu'ils ont une avance si considérable.

Enfin, il y a une vraie objection à Apple: certain éditeurs de musique sont déjà d'accord pour abandonner les DRMs. Alors Apple pourrait très bien déjà enlever les DRMs pour ces musiques là. Remarquons quand même que cette approche n'est pas très en accord avec la philosophie générale d'Apple, celle de la souris à un bouton: tout doit être simple et donc homogène. En effet elle conduirait à des confusions des protestations des utilisateurs, qui croiraient parfois à tort acheter des musiques sans DRMs, faute d'avoir prêté attention aux notices sur le site. Cela rendrait nécessairement le processus d'affichage, de sélection, et d'achat plus complexe.

Cette objection est très sérieuse, mais je pense que le jeu en vaut quand même la chandelle, car en agissant ainsi, Apple prouverait sa bonne fois, et accélèrerait l'abandon des DRMs.

En tous cas, quoi qu'on lise dans cette lettre de Steve Jobs, une chose est certaine: le jour où les conditions seront réunies, Apple ne pourra plus faire autrement que de renoncer à FairPlay. Et rien que cela, c'est déjà un progrès.

JD

 

 

Re: Hmmm, lecture partiale

Pas d'accord, le prétexte d'Apple contre l'ouverture de leur technologie via des licences n'est qu'un prétexte justement. Ce n'est absolument pas les majors (ni les potentiels contrats liant Apple et les majors qui empêchent cela). Les DRMs de Microsoft sont licenciés et les majors n'ont jamais rien trouvés à redire. Pourquoi diable Apple ne pourrait pas faire exactement la même chose ?

D'autre part, Apple a toujours clamé haut et fort que le Music Store ne lui rapportait quasiment pas d'argent et que le seul intérêt du Music Store était le fort couplage avec l'iPod sur lequel ils font tout leur bénéfice. Alors quel serait donc l'intérêt d'Apple (commercialement parlant) d'arrêter de vendre des DRMs ?

A part ça, je suis d'accord que ma lecture est très unilatérale. La tienne l'est également mais dans l'autre sens. :)

J'arrête là la discussion, je pense qu'on pourrait argumenter des heures sur le sujet sans tomber d'accord :) Mais merci d'avoir donné ton propre son de cloche sur le sujet !

Par contre, je suis d'accord sur le fait qu'ils ont apporté beaucoup de chose sur la distribution de musique à une certaine époque. Ce n'est pas une raison pour ne pas les critiquer aujourd'hui...

 

 

Re: Hmmm, lecture partiale

Héhé, ta réponse comporte deux points d'interrogation, alors je vais essayer d'y apporter des éléments de réponse:

1) Pourquoi Apple ne ferait pas comme Microsoft qui a donné Play for Sure sous licence (pour entuber ensuite tous ses partenaires avec le Zune, mais c'est une autre histoire).

Apple répond à cette question, avec un raisonnement composé d'une prémice, d'une évaluation et d'une conclusion. Tu peux contester à tous les niveaux.

a- Prémice: Apple dit que leurs contrats avec les majors leur imposent de combler toute faille de FairPlay dans un délai court contractuellement fixé, faute de quoi les contrats prévoient qu'Apple perdrait ses droits de distribution.

Je ne sais pas si c'est vrai. Mais je n'ai pas de raison d'en douter. En douter, c'est de la théorie de la conspiration, à partir de quoi plus aucun raisonnement n'est possible. Tes affirmations sur leurs contrats sont très péremptoires: peut-être as-tu vu ces contrats, ou disposes-tu d'informations que j'ignore.

b- Evaluation: Apple dit que licencier FairPlay serait augmenter le risque de crackage, et donc mettrait en péril leur business parce que la probabilité qu'ils ne puissent pas combler la faille dans les délais contractuellement prévus serait significativement augmentée.

Ceci est une question de jugement. Je n'ai jamais vu personne contester ce point. Tu ne le contestes pas jusqu'à présent. Comme c'est assez subjectif, ce serait difficile de prouver le contraire. En tous cas, la partie "risque prenable" par l'entreprise Apple, c'est à Apple qu'il appartient de décider, sauf à prouver que ce risque est négligeable, ce qui est une gageure.

c- Conclusion: Apple ne licenciera pas FairPlay.

Cela tu le contestes.

Tu commets aussi une erreur: tu compares avec PlayForSure, licencié par Microsoft. Mais ce n'est pas comparable: Microsoft n'avait aucun contrat avec aucun Major car ils ne distribuaient pas de musique. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient avec. La vraie question c'est pourquoi les majors ont-il acceptés de donner des droits de distribution aux licenciés PlayForSure. C'est facile de répondre à cette question.

Depuis le Zune cela a d'ailleurs changé. Maintenant ils distribuent de la musique et ont donc des contrats avec les majors. Liencient-ils les DRMs du Zune? Non. Comme Apple!!! Il n'y a pas moins interopérable que le Zune.

Ajoutons aussi, même si ce n'est pas nécessaire, qu'ils ont beaucoup moins à perdre que Apple, à la fois en termes relatifs qu'en termes absolus.

Pour contester la décision d'Apple, il faut soit contester la prémice (la teneur de leurs contrats), soit contester leur évaluation.

Ou alors, il ne reste que la théorie de la conspiration: ils mentent sur la prémice (leurs contrats ne sont pas tels qu'ils le prétendent), ou ils mentent sur l'évaluation (ils ne pensent pas que le risque soit significatifs, ils font seulement semblant pour... pourquoi d'ailleurs?)

2- Quel serait l'intérêt d'Apple d'abandonner tout DRM?
Cela c'est beaucoup plus facile. Il est clair pour moi que Apple serait le premier bénéficiaire d'un abandon des DRMs. Aujourd'hui la situation de la combinaison iPod, iTunes, Media store est telle que tout le monde reconnaît que c'est la meilleure intégration de la chaîne. Alors pourquoi n'ont-ils pas 100% du marché?

a- Awareness: il y a des gens qui ne connaissent pas encore Apple/iPod/iTunes
Vu le tabac que Apple fait, on est en droit de penser que ces gens sont devenus plutôt minoritaires. En tous cas, augmenter son awareness pour Apple serait TRES couteux, pour un résultat marginal. Pas grand chose à gagner.

b- Opposition philosophique: il y a des gens qui haïssent Apple. Il en reste, par exemple qui datent du boycott de la FSF lancée par Richard Stallman il y a pas mal d'années.
Regagner ce marché est futile et illusoire, et en plus ces gens sont peu nombreux.

c- Préférence pour un produit matériel: des gens préfèrent avoir en mains un CD
Ces gens ne sont pas dans le marché cible d'Apple. Au fur et à mesure que ces gens finissent par trouver acceptable la dématérialisation de la musique, ils ont toutes les chances de venir chez Apple. Apple n'a pas tellement intérêt à trop dépenser pour les faire migrer plus vite. Et leur communication va déjà dans ce sens.

d- Des gens sont repoussés par les restrictions imposées par les DRMs. Il y a plusieurs catégories dans ces gens là: ceux qui comprennent et qui sont opposés (comme nous deux), ceux qui ne comprennent pas mais qui en ont peur (comme ma mère), ceux qui trouvent les restrictions excessives, etc... Le résultat est le même: ce marché est inaccessible avec les DRMs.
En abandonnant les DRMs, Apple ouvre ce marché, et probablement en obtiendra illiquo 70%. Pour un coût nul.

Pour moi c'est évident: Apple a tout à gagner a abandonner les DRMs. Mais a-t-il à perdre? Ca c'est plus subjectif. Mon évaluation personnelle est qu'Apple a peu à perdre: l'iPod est un objet culte et ne perdrait pas ce statut. Les cultistes ne partiraient pas. Qui partirait?

- Autant avoir la musique gratuitement en la piratant que la payer chez Apple? C'est encore plus le cas aujourd'hui. En plus en piratant, pas de DRMs. Et pourtant les gens achètent. Abandonner les DRMs ne ferait pas augmenter le piratage. Au contraire certains pirates achèteraient s'il n'y avait pas de DRMs: Apple gagne.

- Si de la musique est disponible ailleurs et pas chez Apple? D'abord Apple a le catalogue le plus fourni: il ne doit pas y en avoir beaucoup. Ensuite si cette musique est incompatible avec l'iPod (c'est à dire protégée par un autre DRM), il ne risque pas de s'en vendre beaucoup. Dans le cas contraire elle se jouera sur iTunes et iPod. Dans tous les cas Apple n'a rien perdu.

- Si un Music Store est meilleur que celui d'Apple? Apple a confiance dans ses capacités à précéder ses concurrents (et au pire à les rattraper). En plus c'est l'ensemble de la chaîne qu'il faut considérer. Pas un seul maillon. Apple estime (peut être avec arrogance) que le risque est faible et a peu à perdre.

- Si un balladeur est moins cher que l'iPod, les gens cesseraient d'acheter des iPods? Apple ayant les plus gros volumes est le mieux placés pour gagner une guerre des prix. En plus le marché actuel a prouvé qu'il a une faible elasticité: le prix est un critère secondaire. Il y a déjà de nombreux balladeurs moins chers que les iPods dans toutes les gammes, et ils se vendent mal. Apple n'a pas grand chose à perdre.

- Si un balladeur est *meilleur* que celui d'Apple? Cela veut dire quoi meilleur? Plus de possibilités? Il y en a plein sur le marché qui font davantage que les iPods. Ils ne se vendent pas. En plus Apple est confiant dans sa capacité à innover plus vite que ses concurrents (exemple simple: sortir un iPhone sans téléphone). Apple n'a pas grand chose à perdre.

Donc Apple a raison en disant que tout le monde est gagnant si on abandonne les DRMs. En plus le plus grand gagnant, ce sera eux ! :-)

JD

 

 

Re: Re: Hmmm, lecture partiale

Je vais juste répondre à la première question. Puisque tu me laisses le choix, je vais contester la prémice (a) (sur la partei (b), je suis assez d'accord avec toi). Non, je n'ai pas vu les contrats, et je n'ai aucune idée des clauses exactes se trouvant dedans. En revanche, je compare avec les autres acteurs existants, en l'occurrence Microsoft et son PlayForSure via VirginMega, Fnac ou autres licencieurs de PlayForSure.
Il y a deux solutions :
- Soit Apple a un contrat similaire à VirginMega and co et il n'y a alors aucune raison de ne pas licencier la technologie (la situation entre FairPlay et PlayForSure étant strictement la même)
- Soit les contrats liants Apple ne sont pas les mêmes que Virgin and co, et dans ce cas-là, il est possible de réévaluer ces contrats.

Toutes les majors demandent depuis plusieurs mois l'interopérabilité des DRMs. Elles en ont besoin pour que le marché se développe. Attention, je ne dis pas que les majors veulent que les DRMs disparaissent, ils veulent que les DRMs deviennent interopérables ! Ca fait plusieurs mois qu'ils le clament sur tous les toits.
D'un côté, les majors disent : "on veut l'interopérabilité, c'est Apple qui veut pas". De l'autre côté, Apple dit "on veut l'interopérabilité, c'est les majors qui veulent pas". Sans parler de conspiration, il y a forcément au moins un de deux côtés qui ne met pas autant de bonne volonté qu'il veut bien le faire croire.

Et pour le Zune de Microsoft, c'est un argument en ma faveur. Microsoft vient de se rendre compte que le couple "iPod + DRM non interopérable + Music Store" fonctionne très bien. Il reproduit le même schéma, c'est pour son propre bénéfice, pas celui des majors ou de celui des consommateurs...

Je t'invite à lire le nouvel article que j'ai écrit aujourd'hui sur le sujet :)

 

 

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