Cette semaine, je suis en voyage à New York, pour le boulot. En regardant le contenu de ma valise, on voit que je suis définitivement passé à l'ère numérique...
Bien sûr un ipod. C'est la moindre des choses pour pouvoir écouter de la musique dans les innombrables heures d'attente dans les divers aéroports... Un ipad qui fait office de console de jeu (j'ai mis au placard ma vieille DS). J'ai acheté quelques magazines via l'application "Le Kiosque", c'est plus pratique de les avoir dans l'ipad que de se trimballer la version papier dans le sac à dos. J'ai aussi récupéré une version pdf de mon livre informatique du moment (en l'occurrence "jquery in action") pour le lire via l'application Kindle. Pour des bouquins d'informatique, les ebooks, c'est parfait. Seul concession faite : j'ai quand même amené mon livre de chevet du moment : Neverwhere de Neil Gaiman, un vrai livre avec du vrai papier.
Mais c'est pas fini, il y a aussi mon téléphone Android. j'ai donc téléchargé quelques applications pour avoir des cartes de la ville et du métro, ainsi que des guides touristiques de New York (pour visiter la ville ce week-end, c'est bien pratique). mon application gestion de budget pour gérer mes dépenses... Bien entendu, le portable mac (mais ça, c'est pour le boulot) avec quelques DVDs pour éviter de s'ennuyer le soir dans sa chambre d'hotel...
Et pour tout ça, il faut bien sûr les chargeurs de batteries qui vont avec...
Premier jour, déjà 14 heures d'avion dans les pattes (2 heures pour aller à Londres, 2 heures d'attente à l'aéroport, et 11 heures pour le long courrier), pourl a visite de Shanghai. On y verra surtout la sky-line, avec la très remarquable Oriental Pearl Tower, une tour qui n'aura pour une fois rien volé à la Tour Eiffel ! Des impressions un peu trop courte : c'est grand, y a plein de monde, c'est tout gris et pollué, mais ça bouge de partout ! Faut bien dire qu'il était difficile de se concentrer sur autre chose que l'idée d'un bon lit...
Le lendemain, départ à 5h du matin pour l'aéroport pour se rendre à Lhasa au Tibet, avec un passage par Xi'an. Arrivée à 16h à Lhasa, rencontre avec notre guide, un très sympathique Tibétain, parti en Inde pour les études puis revenu au Tibet ensuite. Lhasa, c'est à 3000 mètres d'altitude, c'est haut, et y a pas beaucoup d'oxygène. On reste calme pour la première journée et on s'habitue au manque d'air. Et surtout, on va manger dans un super restaurant délicieux ! Par contr,e je vous conseille par le Yak Butter Tea, boire un truc qui a litéralement gout de beurre fondue, c'est une très mauvaise expérience.
Jour suivant, visite du Potala Palace, le gigantesque palais aux 10 000 chambres du Dalai Lama construit sur une colline en plein milieu de la ville. La vue est splendide. Dommage que le Dalai Lama ne soit plus là pour apprécier... Après-midi, visite au temple de Jokhang et ballade dans le marché du Barkhor. IL y a de quoi flâner. C'est bourré de colliers, bijoux et objets de décoration en tout genre, de très bon gout d'ailleurs. Mais pensez à divisez le prix par 10 par rapport au prix proposé initialement... Second jour, on conitnue la visite des monastères (à dire vrai, ça commence à faire beaucoup de monastères, c'est sympa mais ils se ressemblent tous un peu en fait...) Un petit extra pour la visite de la cuisine très intéressantes et la classe de théologie des moines, même si c'est plus touristique qu'autre chose. Et on découvre aussi la cupidité des moines qui se balladent tous avec les poches remplies de liasses de billets, et la taxe imposée pour chaque photo prise...
Après ces deux jours à Lhasa et notre acclimatation à l'altitude, il est temps de quitter la capitale et s'aventurer dans le Tibet plus sauvage. On part avec notre chauffeur; notre guide et notre 4x4 pour un voyage sur les routes du Tibet. Premier arrêt au premier col où l'on découvre le lac de Yamdrotso, qui, comme beaucoup de choses au Tibet, est sacré. On croise une énorme caravane d'une vingtaine de gros camions de l'armée chinoise ; on s'arrête aux checkpoints réguliers ; décidément un vrai pays envahi. On traverse quelques cols supplémentaires, on aperçoit un glacier, on fait plein de photos, et on arrive à Gyangze pour la nuit. Notre périple continue le jour suivant, on traverse Shigatse, on visite le traditionnel monastère (qui a une gueule de déjà-vu), mais ça monte de plus en plus. 3400 à Lhasa, 3700, 4000. On dormira la nuit suivante à Tingri, dernière ville avant le Mont Everest à 4300 mètres d'altitude.
Jour suivant, c'est l'arrivée au Mont Everest. On passe d'abord le col avec une vue extraordinaire sur la chaîne de l'Himalaya, des dizaines de kilomètre de montagne en face de nous. Probablement la plus belle photo de tout le séjour. On passera ensuite toute la journée sur une route non bitumée pour arriver au camp de base du Mont Everest. Alors le camp de base, c'est uniquement touristique. Y a plein de tentes style tibétain, m'enfin à part accueillir les touristes, ça n'a aucune utilité et c'est complètement artificiel. Mais mine de rien, ça fait quelque chose de se retrouver devant le Mont Everest, le gros machin en forme de triangle niché à plus de 8000 mètres d'altitude. D'ailleurs, ça se sent bien l'altitude, le camp de base est à 5200 mètres et on a une mal de crâne terrible (on passera une très mauvaise nuit). Et malgré tout, ce sera un très bon souvenir, le Mont Everest, la tente Tibétaine, la froideur de la nuit, l'accueil de notre hôte...
Retour ensuite en version rapide sur Lhasa pour prendre l'avion pour Beijing. Au revoir Tibet !
A Beijing, on fera les touristes de base avec visite de la Cité Interdite (c'est grand, c'est impressionnant, c'est majestueux, mais c'est pas particulièrement beau, sauf mention spécial pour le jardin que j'aime beaucoup), du Temple of Heaven (des beaux batiments dans un parc bien aménagé), puis le palais d'été le lendemain. J'en retiens surtout que 1,5 milliards de chinois, ça fait beaucoup de touristes chinois. La CIté INterdite a beau être grande, elle est encore trop petite pour toute cette masse de touristes. Ca se bouscule dans tous les sens, ça gesticule, ça crie... Et cela partout où on passe. Oui, oui, la Chine, c'est très peuplé.
Mon plus beau souvenir restera incontestablement la visite de la Muraille de Chine. Histoire d'éviter les touristes, on prend un ticket dans une auverge de jeunesse qui organise une randonnée dans une zone abandonnée de la muraille. ON se retrouvera pendant 3 heures à grimper sur une muraille à moitié détruite, mais sans personne à part le groupe d'une dizaine de personnes. Absolument inoubliable !
Un court détour par Xi'an pour voir les Terracota warriors (ils ont beau être impressionnant, j'ai pas été séduit), puis arrive à Kunming. Visite du parc naturel de Stone Forest. Incroyable. Des pierres ont été modelés par la pluie dans tous les sens. On se retrouve dans un véritable labyrinthe avec des petits passages qui montent, qui descendent, qui tournent dans tous les sens. On croise régulièrement des groupes qui cherchent la sortie. Impossible de savoir par où il faut aller. Par un heureux hasard, on trouve la sortie, et on fait le tour du parc pour voir de superbes images. Absolument incroyable.
Jour suivant à Lijiang, une ville entièrement reconstruite, et entièrement touristique. C'est très très beau, mais on a un peu l'impression de se trouver dans un parc d'attraction pour adulte. Ensuite,une randonnée de deux jours dans la Tiger Leaping Gorge, les gorges les plus grandes du monde. Je sais pas si c'est vrai, mais en tout cas, c'est grand. Et c'est haut. Oh mon dieu que c'est haut. ON arrive à la Halfway Guest House aux alentours de 18h, complètement épuisé. On passera une très bonne soirée à boire des bières sur la terrasse devant une vue sublime. Le lendemain, c'est plus cool, ça fait que descendre.
Après ce long périple, il nous reste trois jours à passer à la plage, sur l'île de Hainan au sud de la Chine. Etonnamment, c'est plein de russes partout. Les menus dans les restos sont en chinois et en russe, mais rarement en anglais. Mine de rien, deux jours, c'est largement assez pour se prendre pleeeeein de coups de soleil !
Enfin, le retour passe par Hong-Kong. Visite express avec arrivée à Hong-Kong à 2 heures de l'après-midi et et on reprend l'avion pour Londres à 23h. Globalement, on aura juste le temps de visiter The Peak, une zone en haut de la montagne à laquelle on accède par un tram, et qui surplombe la baie de Hong-Kong. Très photogénique comme endroit :)
Après Las Vegas, puis un retour rapide de deux semaines à Paris, me voici à Zürich. Après deux jours passés à visiter plein de chouettes appartements, j'ai eu droit à un dernier week-end de vacances avant mon premier jour de travail. Que j'ai utilisé pour visiter Zürich comme tout bon touriste qui se respecte.
Quelques rares photos ont trouvé leur place sur Flickr. On peut y voir une ou deux photos de la vieille ville de Zürich avec ses rues étroites, ses églises et ses petites places. On peut aussi voir le musée nationale suisse, à l'intérieur d'un véritable chateau-fort moyen-âgeux. Ou encore un panoramique de la ville depuis le sommet Utlieberg (à 20 minutes en train du centre-ville) et un paysage typiquement suisse fait de chalet et de paturages verts. Manque une vache Milka pour faire complètement image d'Epinal.
Ha sinon, j'ai beaucoup aimé les anecdotes dans le musée nationale, on en apprend pas mal sur la Suisse. Premièrement : sur la neutralité légendaire de la Suisse. En fait, ça vient en partie de l'époque Moyen-Ageuse. Entre 1000 et 1500, la Suisse se fait sans arrêt attaquer par les français l'empire germanique, les bourguignons ou encore les italiens (qui s'appelaient pas les italiens à cette époque). Les allégeances changent à tout bout de champ. Fatigué de se faire taper dessus, les différents seigneurs de la région ont finalement signé un traité indiquant leur neutralité et qu'ils n'iraient pas attaquer un autre seigneur. Et ça a perduré... Un deuxième point rigolo : les rapports sociaux entre patrons et organisation syndicales. Tout se fait par discussions et compromis et il n'y a jamais de grève en Suisse. En fait, ça vient en partie d'une grève générale très violente ayant eu lieu au début du sècle dernier (environ 1910) qui a failli finir en guerre civile. Après la grève, les suisses ont dit "plus jamais" et gèrent maintenant tout ça avec des compromis de chaque côté. Enfin, un troisième point, pas très glorieux. La politique suisse fonctionne beaucoup avec les referendums (on l'a vu avec l'affaire des minarets), et donc lorsqu'il faut changer la constitution pour une raison quelconque, cela doit forcément passer par un référendum. Y compris évidemment la question du vote des femmes. Sauf que, pour que le vote des femmes soit accepté, il faut passer par un réferendum, avec les votants actuels, en l'occurrence des hommes... Et du coup, les hommes votent en masse pour interdire l'accès au vote aux femmes. Il aura fallu attendre 1971 pour que les suisses acceptent de laisser les femmes voter. Shame on them.
Me voici de retour sur Paris après avoir profité de mon voyage en Californie pour le boulot pour faire une virée d'une semaine à Las Vegas et dans ces alentours. Et pfioulala, ça vaut le détour... Faut que je raconte ça. (pensez à cliquer sur les photos pour les agrandir)
J'ai passé mes deux premiers jours à Las Vegas en prenant une chambre dans un hôtel du "Strip", le fameux boulevard des hotels et des casinos. Las Vegas, c'est une ville de fou. Mais vraiment. C'est comme dans les films mais en pire. En fait, c'est un gigantesque parc d'atraction pour adulte de la taille d'une ville. Ca commence avec les hotels kitchissimes (voyez par exemple l'intérieur de l'hotel Paris, Luxor (qui a dit Stargate ?), ou le Caesar's Palace) et monstrueusement luxueux (pour une ville plaçée en plein désert rappelons-nous...) dont le seul et unique but est de vous faire jouer dans les énormes casinos se trouvant au rez-de-chaussée. Comme dans un parc d'attraction, chaque hotel est en fait une attraction en soit, un lieu, un thème, un décor et les gens se balladent de l'un à l'autre au fil des heures.
Finalement, le film Very Bad Trip est bien plus proche de la réalité que je ne le pensais. "What happens in Vegas stays in Vegas", je croyais que c'était inventé par le film, mais non, pas du tout, c'est vraiment un slogan repris un peu partout. A l'arrivée au Paris hotel m'accueillait dans ma chambre un magazine sur les "Temptations" avec en filligrane l'idée qu'il est bien agréable de se laisser aller à ses désirs de temps en temps (sponsorisé par "the City of Sins"). Et parmi ces tentations, il y a celle d'alcool. Ils ont inventé des vendeurs de cocktails (Margarita, Pina Colada et autres gâteries) qui vendent des verres en plastique gigantesques de bien 70 cm de haut, que chacun se trimballe à la main dans la rue en sirotant. Parc d'attraction je vous dit. Ca commence à avoir moins la classe le soir vers minuit quand les gars se mettent à vomir dans les toilettes des hotels supers luxueux avec un employé très stoïque qui aide le gars à vomir dans les toilettes (désolé, j'ai pas pris la photo là...). Effectivement, c'ets vraiment Very Bad Trip, on voit plein de bandes de jeunes, d'hommes, de femmes ou mixtes qui sont là pour s'éclater (aussi bien au propre qu'au figuré).
Reste que l'objectif, c'est quand même de faire jouer les gens dans les casinos. Alors là, vraiment, je comprends pas l'intérêt. J'ai essayé la roulette, y en a de toutes les sortes, des roulettes à thème, des roulettes à 5 cases, des roulettes avec des grilles, des roulettes avec des grilles hexagonales, etc. Mais globalement, ça reste j'appuie sur un bouton et la machine me dit si j'ai gagné ou pas. Personnellement, j'ai joué 1$, j'ai rien compris, j'ai abandonné très vite. Je suis passé sur le Black Jack, c'est un peu plus rigolo, on a un simili-choix à faire. En fait, étant habitué à manipuler des statistiques toute la journée pour mon boulot, j'ai la facheuse tendance à voir apparaître toutes les distributions de probabilité après quelques tirages et du coup, ça donne pas du tout envie de jouer quand on sait qu'on va perdre... Bon, mais tout ça, ça reste des machines automatiques, ça doit plus rigolo avec des vrais croupiers. Après quelques quarts d'heure d'observation, je me demande comment les casinos font pour gagner de l'argent tout en payant les croupiers. Et soudain, je vois le panneau "mise minimale : 20$" (voir quand c'est pas 50$ ou 100$). Ha oui, ça y est, j'ai compris. Ho mon dieu, mais y a un monde fou qui mise des sommes folles en fait ! Très peu pour moi... En fait, après une journée de tatonnement, j'ai fini par trouver ce qui marche bien : faut être bourrer. C'est tout de suite vachement plus amusant de jouer au casino quand on est bourré (ça tombe bien, y a plein de vendeurs de cocktails partout...)
Cela dit, après deux jours, on a vite fait le tour : des hotels, des casinos, des hotels, des casinos. Départ pour Death Valley. Ambiance ambiance. A 2 heures de route de Las Vegas, on se retrouve en plein désert, extrêmement sec et extrêmement chaud, c'est extraordinaire. Admirez les rochers, les dunes de sable, les mers de sel... Montez la dune pour la redescendre en courant les pieds dans le sable, c'est énorme. Pas mal de randonnées dans les canyons, sur les crêtes des montagnes. Les paysages sont vraiment les plus extraordinaires que j'ai jamais vu. La vallée étant plaçé juste derrière plusieurs chaînes de montagne, les nuages ont déjà déversés toute leur eau avant, du coup la vallée est sans eau et les 2 versants montagneux encadrant la vallée forme un véritable four au centre. Après trois jours à Death Valley (et trois coups de soleil plus tard), départ pour Grand Canyon (dommage c'est de l'autre coté).
Ambiance radicalement différente, il neige au Grand Canyon. Ha, j'avais pas prévu ça. Alors pour le Grand Canyon, faut penser à se ramasser la machoire qui est tombé par terre après la première vue. Les photos ne rendent pas, mais alors pas du tout honneur au paysage. Pensez à nettoyer les coulées de bave aussi... Y a un truc que j'avais trop envie de faire : descendre dans le canyon par le chemin de randonnée. Bon, faut quand même prévoir deux jours pour descendre puis remonter. Mais j'avais pas prévu la neige, un chemin complètement glaçé (avec des belles plaques de verglas), une tempête de neige et des bourrasques de vent, tout ça sur un petit chemin de 40 centimètres de large avec une falaise à pic sur le coté, j'ai préféré ne pas tenter le diable. Dommage, faudra revenir !
Pfiou, j'suis crevé maintenant... Plus de photos disponibles sur Flickr.
Ca n'intéresse vraisemblablement personne sur ce blog, mais je vous en fais part tout de même, parce que ça me tient à coeur.
Afin de "consolider ses plates-formes d'ingénierie aujourd'hui isolées", (ou dit autrement : afin de "délocaliser dans les centres de moindre coût à Pékin et Bangalore"), Yahoo a annonçé il y a quelques semaines la fermeture de son centre de recherche et développement à Grenoble et de ces activités ingénierie à Paris (journaldunet, lefigaro), impactant 78 postes en France. Finalement, rien qu'une très banale affaire de délocalisation comme il en existe des dizaines tous les mois...
Pourtant, Yahoo venait d'annoncer le triplement de ces bénéfices au troisième trimestre (grace au programme de réduction de coût, dont une grande partie a pû être réalisé par le licenciement de plus de 15% de ses employés), comme quoi ce n'est pas un problème de liquidité immédiate, mais véritablement une vision stratégique à long terme. On n'est pas sorti de l'auberge. Ha oui, et évidemment, pendant ce temps, l'entreprise embauche à fond plein d'ingénieurs....... mais en Inde et en Chine !
Le côté cocasse de la chose, c'est que ce même centre de recherche et développement à Grenoble avait été ouvert en grande pompe il y a un an et demi de cela, inauguration avec Christine Lagarde qui se félicitait de l'existence de ce centre, preuve de la compétitivité de la France au coeur de l'innovation technologique. Centre qui aura problablement eu droit à des réductions fiscales diverses et variées (le crédit d'impot recherche, ça s'appelle)... Comprendra qui pourra.
Pour protester contre cette logique purement financière et la façon dont les ingénieurs français sont traités, une grève a été lançée ce mercredi, suivie par 72% des employés concernés (miroirsocial), une grande première pour Yahoo !
Pour changer un peu de registre, voici la liste de mes séries préférées de ces dernières années. Oui, je sais, ça n'a rien à voir avec le blog, et alors ?
A tout seigneur, tout honneur, la première place revient incontestablement à Prison Break et sa première saison extraordinaire. Best serie ever. Du suspens, de l'action, un scénario construit du début jusqu'à la fin. Un pur délice. Just awesome. Et même la regarder une deuxième fois apporte un éclairage nouveau sur l'intrigue, comme on voit tous les indices laissés les scénaristes que des yeux avertis peuvent apercevoir. Just awesome. Vous cherchez une série ? Prenez celle-ci. En revanche, les saisons suivantes sont nettement moins bien. On retrouve le sens du suspens et de l'action, mais le scénario part complètement en cacahouète comme beaucoup de série. On passe de rebondissement en rebondissement, en laissant toujours une porte d'échappatoire pour permettre aux scénaristes des épisodes suivants de tirer le fil encore un peu plus. Sauf que le fil est tellement gros qu'on le voit à trois kilomètres. Les saisons suivantes restent pas mal du tout, mais comparé à la première saison, c'est du pipi de chat.
La deuxième place revient à la série ultra-connue Lost. Celle-ci semble déchirer les foules. Beaucoup trouvent que le scénario n'avance pas assez vite. Alors certes, le scénario n'avance pas "très" vite. Cela dit, il se déplace énormément, bien plus que la plupart des autres séries. Zapper une saison, et vous êtes complètement paumés. Vous avez beau retrouver des visages connus, un décor connu, l'intrigue n'a plus rien à voir. Et pour le coup, l'intrigue est excellente. Et de plus en plus. Pour le coup, je donnerais l'avis inverse de celui de Prison Break : soit vous regardez les 10 premiers épisodes de Lost et vous en avez marre, soit vous êtes partis pour les 6 saisons. Ni plus ni moins.
La dernière place du podium sera pour Heroes. Enfin, pour la première saison de Heroes. Une idée assez intéressante et bien menée qui finit la première saison en apothéose. Vraiment bien mené. Problème, l'histoire n'avance pas d'un poil. La 2ème saison est caricatural : on a l'impression de se retrouver dans un remake de la 1ère saison. Les protagonistes sont les mêmes, les situations de chacun d'entre eux également. Et la 3ème saison est dans la même veine. On continue à ressasser les mêmes idées indéfiniment Je crois même que je vais abandonner avant la fin de la 3ème saison tellement l'originalité a disparu.
Une quatrième place pour une série d'un tout autre genre : How I Met Your Mother. Alors celle-là, c'est l'exemple même de série à la noix que je ne supporte pas. J'appelle ça les "Arnold et Wyllie-like", du nom de la première série du genre que je n'ai pas supporté dans ma jeunesse. Tout y est : les 5 personnages immuables, le décor d'appartement et de bar, les rires enregistrés. Affreux. Et pourtant, ça prend. Les situations sont comiques, parfois touchantes, en bref, on passe un bon moment à les regarder. Et là, c'est un mystère pour moi. Comment ont-ils fait pour rendre la chose sympa à ce point ?
La cinquième place reviendra à Alias. La première série avec laquelle j'ai commençé quelques années de cela. Encore une série J.J Abrahams comme Lost, qui garde d'ailleurs les mêmes côtés positifs et négatifs sur le coté évolution du scénario à long terme mais manque d'évolution à court terme. Une série qui m'aura tout de même bien passioné pendant les 5 saisons, preuve s'il en est de sa qualité.
Et vous, y-a-t-il d'autres séries du même genre qui vous passionnent en ce moment ? J'ai entendu parler de Flash Forward que je vais tester d'ici quelques semaines...
Ouah. J'suis vachement fier. j'ai gagné un concours interne chez mon employeur (en l'occurrence Yahoo). Il s'agit du Hack Day. On se met en équipe et on a une journée pour inventer quelque chose n'importe quoi, et implémenter une version fonctionelle du bidule. Il y a une version ouverte de l'événement où Yahoo invite tous les "hackers" qui le souhaitent pour venir participer pendant 2 ou 3 jours à une grande fête pour hacker dans la joie et la bonne humeur (au sens historique du terme, pas le sens dévoyé de pirate hein...). Le site officiel des hack Days est accessible sur : http://developer.yahoo.net/hackday (et le site est pas particulièrement joli).
Bref, j'ai participé à l'édition européenne du hack day. Et parmi les 45 présentations, nous (mon équipe : c'est-à-dire moi-même et le p'tit Stropp) avons gagné un des 5 prix, celui du meilleur Hack pour Web Search. Il s'agissait d'une petite appli permettant aux utilisateurs de spécifier la nature des documents qu'il souhaite voir dans la page de résultats (plus ou moins de news, de blogs, de forums, de pages récentes, de documents en français, etc...).
Il y avait plein de cadeaux tous plus geekiesques les uns que les autres : le missile launcher USB, l'horloge binaire, le réfrigérateur USB pour canette... J'ai choisi un beau caméléon qui trône maintenant sur mon ordinateur. C'est facile de rendre un geek heureux finalement :)
Ho ben ça alors ! Robert Jordan, l'auteur de la série la roue du temp( The Wheel of Time) vient de mourir d'une maladie cardiaque : http://slashdot.org/article.pl?sid=07/09/17/0243230
Ok, ça va pas changer la face du monde... Mais c'est assez ironique quand même...
La roue du temps, c'est un bon gros cycle d'héroic-fantaisie aved des tomes de 1000-1200 pages à chaque fois dont nous en sommes au 11ème pavé (pavé, le terme est assez bon). Faut dire que les premiers tomes sont vraiment très bons. Tout le monde est à peu près unanime là-dessus. Puis en général, entre le 4ème et le 6ème une lassitude commence à arriver, l'histoire se ralentit. Tu finis tes 1200 pages et tu te rends compte que l'histoire n'a pas avançé d'un poil, qu'il aurait pu raconter les péripéties de 200 pages (et encore)... En s'étant sacrifié sur l'autel du dieu marketing tout puissant, Jordan a laissé trainer l'histoire en longueur, écrivant des pages et des pages pour ne rien dire... Bref, le nombre de lecteurs diminuent peu à peu, les fans observent avec anxiété chaque nouvelle sortie, espérant voir l'histoire avancer un peu et la fin s'approcher. Ironie de l'histoire, il paraît que le 11ème tome (sortie en 2005) recommençait à prendre un peu de consistance et l'histoire s'accélerait, la fin de l'histoire paraissant proche (je pourrais vérifier ça bientôt : j'ai acheté le 11ème tome pas plus tard qu'il y a 3 jours). Jordan était en train d'écrire le 12ème et dernier tome, prévu pour 2009. Et le voilà qui meurt...
Je voudrais pas me marrer de sa mort, mais c'est quand même assez "drôle" : alors que des milliers de fan attendent qu'il achève enfin son histoire, le voilà qu'il l'emporte dans sa tombe...
Un geek en voyage...
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