S'identifier - Contact
 

Session

Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Archives par mois


 Où l'on reparle de Hadopi...


Ca fait un bout de temps que j'ai pas fait un post sur le sujet. Ca tombe bien, il y a les élections présidentielles dans quelques mois, les différents candidats commencent à en parler. Il se trouve que, en effet, c'est un sujet sensible pour la population, preuve s'il en était encore besoin à quel point le web a changé la face du monde...

Le premier point qui me fascine, c'est à quel point le gouvernement actuel semble disconnecté de la réalité et va même jusqu'à considérer que Hadopi est une réussite. Faut dire que c'est pas le seul puisque le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou encore la Nouvelle Zélande s'y mettent. L'ACTA va aussi dans le même sens, et voir même tout ce qui touche à la neutralité du net. C'est pas vraiment nouveau, la plupart des gouvernements du monde souhaitent policer le web. On l'a vu par exemple lors des émeutes londoniennes il y a un mois avec Cameron qu voulait bloquer Facebook et Tweeter. Incroyable. Moi qui croyait que ça ne se faisait que dans des dictatures... Le premier geste des rebelles lybiens lorsqu'ils ont renversé Khadafi a été... de rétablir le net.

Mais revenons sur le sujet plus limité de l'Hadopi lui-même. Déjà, il y a un côté rigolo dans l'histoire : le but de l'hadopi n'est pas de condamner les personnes, mais de dissuader la population de télécharger. Dis autrement : l'objectif d'Hadopi est d'être inutile. Et du coup, presque par définition, il est très difficile de mesurer l'efficacité du bouzin (d'autant plus que ça ne s'occupe que de P2P, en oubliant le direct download...). Et du coup, on peut penser ce qu'on veut sur Hadopi, c'est très subjectif... Il y a quand même de moins en moins de personne en France qui considère que l'Hadopi fonctionne bien. C'est le cas de Jean-Michel Jarre ou de Christophe Hondelatte par exemple.

Mais plus intéressant, c'est aussi le cas de beaucoup de candidats à la présidentielle, dont la plus importante reste Martine Aubry qui a une nouvelle fois annoncer la proporition de la licence globale. Voilà une bonne solution. Sauf que elle propose la licence à 1 ou 2 euros par mois (elle avait proposé 8-10 euros il y a quelques semaines, vraisemblablement, on a dû lui dire que c'était trop élevé pour être une proposition populaire), ce qui n'est clairement pas assez pour financer l'industrie culturelle. Bref, ça sent la démagogie à plein nez... D'ailleurs, c'est pas la seule, Marine Le Pen trouve aussi que c'est un thème porteur pour appâter les internautes...

Et pendant ce temps là, le conseil des ministres européens valide l'extension des droits d'auteur de 50 à 70 ans. Dans quel monde vit-on...

 Squeezebox : et la boucle numerique est bouclée


Ce week-end, je me suis acheté une Squeezebox pour pouvoir profiter de mes giga-octets de mp3 qui sont sur mon ordinateur depuis mon salon. La première étape avait été realisée il y a quelques années en mettant ma vieille chaine hifi à la cave. Sélectionner un CD, le placer dans le lecteur, l'écouter obligatoirement dans un ordre precis pendant 30 minutes, et recommencer... Non vraiment, avoir un gros disque dur avec toute sa musique dessus, pouvoir choisir n'importe quelle musique via 2 clics, se faire une playlist pendant que le début est lancé, c'est tellement mieux. Ca marchait bien parce que mon ordi était déjà dans le salon.
 
Maintenant que j'ai une pièce de plus, ça marche plus aussi bien... Du coup, je me suis offert une Squeezebox. C'est comme une chaine hifi, mais ça se connecte via wifi sur un serveur qui tourne sur l'ordi et télécharge les musiques depuis l'ordi. Du coup, j'ai une vraie chaine hifi avec une interface type numérique (playlist et accès aux Go de musique de mon disque dur).
 
Evidemment, le systeme peut se connecter à Internet et accéder aux milliers de web radio, ainsi qu'à un grand nombre de sites specialisés comme Deezer et autre last FM, mais ça devient payant.
 
Bref, la musique au format numerique quitte le repère de l'ordinateur pour s'aventurer dans le salon. Reste plus qu'à faire la même chose pour les videos...

 Technologie: ca va pas un peu trop vite ?


 Woot, un sujet de philo pour le prochain bac... Aujourd'hui, j'avais envie de prendre un peu de recul et de faire un petit billet sur les avançées technologiques du moment.

Regardons un peu en arrière, juste 10 ans en arrière. L'an 2000, le boom Internet. Je sortais seulement de mon école d'ingénieur. Les téléphones portables commençaient tout juste à décoller. Internet, c'était un truc d'informaticiens (vous vous souvenez, la fameuse chanson ingénieur informaticien). Le P2P, ça existait pas encore (quoique Napster venait d'apparaître). J'en étais encore à télécharger des tonnes de fichiers depuis des forums et a bourré des CDs à graver.

Et ben, en 10 ans, ça a bien changé. Et le rythme continue à accélérer, ça en devient parfois inquiétant. Internet est devenu proprement indispensable, un peu comme l'électricité ou l'eau... D'ailleurs, le net semble être un des sujets les plus préoccupants (et polémiques) du moment dans le monde entier entre la neutralité du net et les lois anti-piratage (depuis Hadopi jusqu'à l'ACTA). Mais là où je veux en venir, c'est que tout cela a vraiment (et va continuer) modifié nos vies en profondeur. Merci à Apple pour avoir sorti l'iPhone qui a en effet, révolutionné les usages du téléphone portable. Merci à Facebook pour son réseau social (perso, je comprends toujours pas comment les gens peuvent passer des heures dessus, m'enfin, en tout cas, ça marche). Merci à Google pour ses fameuses Google Car, les données Street View et les problèmes de vie privée.

On en parlait en l'an 2000, le passage au numérique allait révolutionner le monde. Bon, ca a été raté pour l'an 2000, mais c'est bien parti pour être le cas en 2010. Manque de bol, la révolution n'est pas dans le sens attendu par les entreprises, entre la musique, les films, et bientôt les livres et les magazines, les producteurs de contenu perdent peu à peu leur modèle de vente.

Au début, le truc un peu science-fictionesque de la Singularity University me faisait plutôt pensé à une grosse arnaque. Mais en prenant un peu de recul, c'est vrai que la vitesse d'évolution de la technologie et de son utilisation par le grand public est en train d'augmenter très rapidement ces dernières années... Jusqu'où irons-nous ?

 Le logiciel de sécurisation d'Orange


 Hoooo, c'est juste énorme.

Après tous ces mois passés deouis la promulgation de la loi, Hadopi a toujours du mal à passer de la théorie à la pratique. Ca achoppe surtout sur le fameux logiciel espion devant permettre d'empêcher le téléchargement de contenu illégal, et prouver ainsi la bonne foi des personnes se voyant accuser de télécharger. Oui, évidemment, pas facile dans un pays démocratique comme le nôtre de nous forcer à installer un mouchard du gouvernement. On attend toujours la recommendation de ce cher Riguidel que je connais bien puisqu'il était mon chef de département pendant ma thèse :)

En attendant, puisque rien ne vient du côté officiel, Orange n'y va pas par le dos de la cuillière et vient de sortir une offre de sécurisation des téléchargements (article sur Numerama, sur PC Inpact), ce qui revient à installer un enième firewall boulet sur son propre ordinateur. Et là, ça devient très drôle :
  • Le loficiel est évidemment limité à Windows, les utilisateurs de Linux et Mac peuvent aller se rhabiller.
  • Le logiciel filtre l'accès à tous les logiciels de P2P, quelque soit le contenu téléchargé. Ca va devenir difficile de télécharger les patchs de WoW qui sont distribués par BitTorrent.
  • Le logiciel doit s'installer sur chacun des PCs susceptibles de se connecter à Internet. Ou plutôt, installez le sur le premier PC, et téléchargez avec le second...
  • Encore plus fort : ça coûte 2 euros par mois. C'est énorme, il faut payer pour être protéger contre la loi. Personne n'y avait pensé, mais voilà la solution pour financer tout ce couteux système Hadopi.
  • Par contre, attention, ça ne protège rien puisque Orange ne prend aucune responsabilité si Hadopi vous coupe l'accès Internet. Bah, ça sert à quoi alors ? Bah, à rien.
  • Remarque, heureusement qu'ils ne prennent aucune responsabilité vu que leur machin semble être un gros gruyère, il suffit d'un petit VPN pour passer outre au système...

Bref, comme premier essai, c'est plutôt raté chez Orange. Ca va pas être facile à mettre en place la labellisation des logiciels de sécurisation...

Bon sinon, quand est-ce qu'on reparle de la licence globale ? (perso, je préfère payer 10 euros par mois aux artistes que 2 euros à Orange...)

 Comment découper arbitrairement les marchés par pays


 Tiens, il y a quelques mois je faisais passer le message concernant les satanés publicités au début des DVDs et comment un film piraté était au final bien plus pratique et agréable à regarder qu'un DVD payant...

Dans le même ordre d'idée, je découvre aujourd'hui le découpage des marchés par pays que les majors ont orchestré. Bon, me voilà en Suisse. Je vais installer ma petite appli Spotify tranquillou. Ha ben non, Spotify, ça marche en France et dans 6 ou 7 autres pays européens, mais pas en Suisse. Hop, le site reconnaît mon IP et me suggère gentiment de revenir plus tard à une date indéterminée quand le service fonctionnera en Suisse. Ben voyons. Je vais alors faire un tour sur Deezer, histoire de. Alors Deezer ne dit rien, pas un mot, mais quand on fait des recherches, on s'aperçoit que la base de données est vide. Genre.

En désespoir de cause, je vais faire un tour sur Amazon pour acheter un album en version MP3. Incroyable. Au moment de payer, Amazon me prévient gentiment que, étant en Suisse, ils ne peuvent pas me proposer le téléchargement MP3. Par contre, ils peuvent tout à fait m'envoyer le CD physique par la poste. Encore plus fort, comme ils ont vu que j'étais en Suisse, ils enlèvent d'eux-même la TVA du prix. Par contre, les MP3s, tu peux aller crever.

Bon ben tant pis, j'ai été obligé de récupérer l'album sur le P2P. Ca marche mieux...

 A quand les magazines électroniques ?


 Tiens, je vais reprendre un peu ma chronique sur les sujets de droit d'auteur et autres DRMs que j'ai laissé à l'abandon il y a quelques années de cela... Un premier article aujourd'hui sur une réflexion qui m'est venu il y a peu concernant le livre électronique suite à un article lu sur un blog.

Bon, la musique, c'est bouclé. Les majors ont perdu (et vont crever à petit feu) et les utilisateurs ont gagné. La musique se vend maintenant en version MP3. J'ai mis ma vieille chaine hifi à la cave : un gros disque dur avec mes 40 Go de musique, tout accessible d'un simple clic, c'est tellement plus pratique. Signe des temps : à mon anniversaire dernièrement, j'ai demandé des albums au format MP3, pas de CD physique qui encombre mes étagères pour rien.

Pour les vidéos, le combat est en cours. Les majors résistent encore mais se rendent compte qu'elles ne peuvent que perdre. Les services comme Hulu commence à arriver. Les services de VOD sont encore tous pourris (j'ai bien essayé d'acheter des films avec la Freebox, c'est une horreur sans nom de naviguer avec une manette dans des menus immondes avec une lenteur exaspérante, j'ai abandonné après 10 minutes et je suis retourné sur mon mininova, bien plus pratique). Bref, la bataille est en cours et je n'ai aucun doute que les utilisateurs vont gagner également.

Troisième média : l'édition. Alors là, la bataille vient seulement de commencer. Elle a déjà plusieurs fronts : le côté Google Books qui s'est attaqué frontalement au sujet (voir l'interview de Larry Page sur Le Monde de passage à Paris à ce sujet justement), et le côté Amazon/Apple avec leur Kindle et autre iPad. L'usage n'est pas encore là, mais je suis persuadé qu'on va y arriver. Pour le moment, je préfère encore le côté matériel des livres. En revanche, il y a une chose pour laquelle je suis prêt à changer dès demain si quelqu'un l'invente : acheter et lire les magazines sur un terminal adapté. Non, sérieusement, vous avez vu la quantité de revues de merde qu'ont peut trouver dans les Relay et autres librairies ? C'est hallucinant la quantité de papiers que ça peut produire. Autant un livre, j'aime bien le garder, le bichonner sur mes étagères (même si je le relirais pas), probablement le prêter à des amis intéressés ; autant un magazine, une fois lu, c'est poubelle direct. Ca n'a aucun intérêt à garder. Il n'y a pas vraiment d'aspect matériel comme pour un livre. Par ailleurs, le système d'abonnement existe déjà pour les magazines, il serait donc très facile de le transposer au contenu dématérialisé. Entre les articles du Monde que je lis sur le web, mes abonnements à Courrier International, Monde Diplomatique et Alternatives Economiques, mes achats irréguliers de magazines de jeu vidéo, si je pouvais arrêter de me trainer mes collections de revues sous le bras, ce serait top.

Sérieusement, tous les matins, je pourrais prendre mon iPad, qui a déjà reçu automatiquement le Monde par Wifi via un abonnement, lire le monde dans le métro (ce serait tellement plus pratique que de devoir déplier le gros journal en plein milieu de tout le monde), recevoir régulièrement mes magazines hebdomadaires ou mensuels, passer un coup sur le web avant un voyage pour acheter le dernier PC Jeux pour le lire dans le train. Le côté browsing des magazines convient aussi parfaitement au système électronique avec un système d'index et d'hyperliens. Avec un bel écran comme l'iPad, les magazines pourraient être super jolis sans que ça coute les yeux de la tête à mettre du papier glaçé. Franchement, contrairement à tout ce qu'on peut discuter sur la musique, les vidéos, les livres, pour les magazines je ne vois que des avantages !

Alors oui, ça fait quelques années qu'on en parle. Mais rien n'arrive. L'iPad est là. La tablette de Google arrive bientôt (j'espère). Qu'est-ce que les maisons d'édition attendent ?

Update: merci au commentateur qui m'a fait découvrir le site de Relay ainsi que le blog ebouquin ave plein d'articles intéressants comme : iPad, les éditeurs de presse peaufinent leurs offres, ou encore relay.com en détails, le test et l'interview.

 Fronde contre les offres légales


Depuis quelques jours, plusieurs messages circulent sur divers sites Internet avec de superbes comparaisons entre les offres légales et illégales, que ce soit pour la musique, les DVDs, la VOD, etc. Le premier message est arrivé vendredi chez PCInpact avec une news et une image très explicite sur les messages particulièrement désagréables que doivent subir les utilisateurs de DVD légaux. Je me permets de reprendre l'image ici (distribuez la, faites du bruit !) pour montrer l'absurdité de la chose (cliquez dessus pour la voir en plus grand) :

 
Viens ensuite un bel article de blog qui reprend l'image et y ajoute sa propre sauce avec la version adaptée française, et parle du cas Blu-Ray qui ne fait qu'envenimer les choses. Et ça continue aujourd'hui avec un nouvel article de PCINpact et la description par l'un des lecteurs de ses calvaires pour accéder aux épisodes de Lost en VOD sur TF1 Vision. A lire, c'est édifiant.

Et pour finir, je concluerais par l'un des commentaires de PCInpact :

L'offre légale se met douuuuuucement et leeeeeentement en place. On est encore loin du but. Mais ça s'améliore. Payer ça me dérange pas, mais je paye pour la qualité du service.

Deezer premium : super nickel, je paye.
Megaupload premium : marche super, je paye (oui, je paye pour pirater des séries, mais au moins le service fonctionne)
Xbox Live/Zune : streaming HD, je paye (même si l'offre est très restreinte :( )
Steam : excellent, j'achète dessus.

Et pourtant avant ces services, je piratais sans vergogne. Pas par refus de payer des gens (c'est juste être malhonnete), mais parce que le prix ne correspondait pas à l'offre. Ce n'est pas être une vache à lait que de payer pour un truc qui correspond à nos besoins.


Et j'y rajouterais amazon qui propose des achats de MP3 sans DRM : rapide, complet, moins cher qu'un CD, nickel, j'achète.

 Des nouvelles de la loi HADOPI


C'est le bon moment pour faire un petit point sur la nouvelle loi Création et Internet (anciennement HADOPI et encore plus anciennement autre chose), promise par Sarkozy lors de sa campagne et qui tarde à venir. Faut dire que la loi DADVSI a déjà fait coulé beaucoup d'encre pour finalement pas grand chose puisqu'elle n'est absolument pas appliquée et ne sert globalement, à pas grand chose...

Et comme pour la loi DADVSI, la loi HADOPI fait l'objet d'un véritable feuilleton politique. On trouvera un très bon résumé sur Numerama comme d'hab, que je vous retranscris ici à ma façon.

Globalement, cette nouvelle loi a été proposée par Denis Olivennes dans le but avoué de préserver les ayants droits (remarquons la nuance entre ayant-droits et auteurs, oui, les ayants-droits, c'est surtout les majors en fait...), et consacre la riposte graduée, ce système permettant de fermer l'abonnement Internet d'une personne sans intervention judiciaire de qui que ce soit (oui, parce que 2 millions de peine, ça engorgerait un peu trop les tribunaux...). Déjà, ça partait mal, il faut rappeler que la partie concernant la riposte graduée avait été supprimé de la loi DADVSI par le conseil constitutionnel sous prétexte que cela engendrait des traitements différents des personnes et donc était non-constitutionnel. Qu'à cela ne tienne, on changera un peu les mots sans changer l'idée et le conseil constitutionnel n'y verra que du feu. Mouais...

Et ensuite, les attaques contre la loi s'entassent : les députés européens votent un avis (non contraignant) contre la riposte graduée d'un point de vue des droits de l'homme en avril. Qu'à cela ne tienne, Albanel répond que les députés européens n'y connaissent rien et que lorsqu'on leur aura expliquer le fonctionnement, ils seront d'accord. Mais bien sûr. Quasiment le même jour, c'est le Premier Ministre lui-même qui s'attaque enfin à la taxe pour copie privée (après que tout le monde l'est déserté sauf les ayant-droits), pourtant une autre pierre angulaire de la loi. De nombreuses associations viennent ensuite critiquer la riposte graduée : l'ARCEP (l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) en mai, la CNIL, le Conseil d'Etat en juin, l'ISOC (Internet Society) quelques jours plus tard...

La dernière attaque a eu lieu cette semaine, à nouveau par le Parlement Européen. Sauf que cette fois, ce n'est plus à titre purement consultatif, c'est dans le cadre du vote de la directive sur le paquet Telecom qui encadre tous les services et industries liés aux télécommunications. Les députés ont voté à 573 contre 74 l'amendement 138 qui précisue que les autorités de régulation nationale veillent à ce qu'aucune restriction à la liberté d'expression et d'information d'un citoyen ne soit prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire. Autrement dit, c'est absolument contraire à l'idée même de la riposte graduée dont le but est de se passer de l'autorité judiciaire.

Du coup, les ministres vont essayer de faire passer en force la loi avant la validation de la directive européenne, voir jouer encore un peu sur les mots, ou encore réduire un peu la portée de la chose... Bref, ils y croient encore... Moi, je pense que la loi va rester dans les cartons... D'autant que la crise économique actuelle ne rend pas forcément la chose des plus importantes en ce moment.

Par contre, si Albanel voulait bien ressusciter l'idée de la licence globale, je suis d'accord :)


Plus d'articles :

Calendrier

Septembre 2011
LunMarMerJeuVenSamDim
   1234
567891011
12131415161718
19202122232425
2627282930  

Mes autres sites